Ce coffret contient tout le nécessaire pour jouer aux chevaliers.

On y trouve : un dragon sur le point de cracher du feu, quatre chevaux parés au combat, dix preux chevaliers appartenant à des clans opposés (les rouges et les bleus), une catapulte et trois boulets.

Toutes ces figurines sont en bois.

Solidité

Dans l'ensemble, le matériel est solide.

Les figurines en bois de 1 à 1,5 cm d'épaisseur sont très résistantes. Elles nous parviennent emballées individuellement dans du papier kraft et sont donc protégées des coups et des frottements. À condition de ne pas tirer trop fort sur l’élastique, la catapulte présente elle aussi a une solidité satisfaisante. Quant à la boîte de rangement en carton épais, elle est faite pour durer ! Un gros bémol néanmoins : la peinture des chevaux (dont on a déjà dit qu'elle n'est pas fignolée) s'écaille si on la gratte. À chaque coup, les chevaux (contrairement aux chevaliers) perdent un peu de leurs couleurs. C'est vraiment dommage, car les enfants apprécient particulièrement ces animaux...

Qualités éducatives

Si ce jeu de chevaliers est amusant, il présente aussi de belles qualités éducatives et constitue avant tout un beau support au développement de l'imagination. Tout est là en effet pour susciter l'invention d’aventures épiques au centre desquelles le dragon cracheur de feu et la catapulte tiennent des places essentielles ! En s'imaginant une rivalité entre les deux armées, en inventant un rôle au dragon et aux chevaux, en manipulant la catapulte, le petit chevalier travaille aussi ses compétences langagières et développe le lexique lié à cet univers particulier en verbalisant à voix haute les actions entreprises. Verbalisation qui sera d'autant plus présente et précise s'il joue avec un partenaire/adversaire qui lui demandera (et vice versa) de s'exprimer intelligiblement. Enfin, la manipulation des figurines (installer un chevalier sur sa monture, armer la catapulte d'un boulet, faire tenir un chevalier sur ses pieds, etc.) requiert de la dextérité et de la précision. La motricité fine (des mains, des doigts et des poignets) est donc stimulée tout au long du jeu.

- Les bonshommes d'un centimètre d'épaisseur tiennent debout, même s’ils basculent parfois. Les aventuriers les plus jeunes (ou les plus maladroits) risquent d’être embêtés par cette stabilité qui demeure relative. Les chevaux sont plus épais et le dragon encore plus, ce qui leur garantit une meilleure stabilité. 

- Certains chevaliers sont pourvus d'une entaille (entre les jambes), ce qui leur permet d'être placés sur le dos des chevaux. Globalement, le système fonctionne bien et on ne rencontre aucun problème pour mettre les chevaliers en selle ou les en enlever. Seul l'archer ne tient pas bien en selle ; il tend à pencher puis tomber du côté de sa main armée de l'arc à flèche. Dommage, et plutôt frustrant pour les enfants...

Utilisation pratique

On sort facilement les figurines de la boîte pour se mettre à jouer et lorsque la partie est finie, tout se range aussi facilement dans le coffret bien assez grand. 

À prévoir : une surface bien plane de sorte que les figurines tiennent bien debout (on évitera les fauteuils, les tapis, les matelas, la pelouse, etc.). 

Question entretien, rien de plus simple : un coup de torchon suffira à faire disparaitre les éventuelles traces de doigts.