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Texte original et illustrations : Anna Llenas
Traductrice : Lucile Galliot
Maison d'édition : Quatre Fleuves
Collection : -
Nombre de pages : 54
Date de parution : 2018
Nous avions pris beaucoup de plaisir à analyser La couleur des émotions. C’est donc avec enthousiasme que l’on retrouve l’univers d’Anna Llenas dans Théo la tornade.
Une fois encore, on suit les aventures d’un petit héros en carton !
Dans cette histoire, il s’agit de Théo, un petit garçon qui a de l’énergie à revendre… Tellement d’énergie que ses parents, ses copains et sa maîtresse estiment qu’il en a trop, vraiment trop.
Dès qu’il s’éveille, Théo remue ! Toute la journée, il court, sautille, rampe, touche à tout, tripote les jeux et les livres, déplace et casse, mais ne range jamais rien…
Théo est tellement remuant qu’on le compare à une tornade, un élément dévastateur qui sème le chaos sur son passage ! On dit qu’il est casse-pied, bizarre, méchant, impoli, turbulent, nul, pénible ou énervant. Parfois on lui colle des étiquettes aux noms étranges ; on dit qu’il est TDA/H, hyperactif, hyperémotif – toujours hyper ceci ou hyper cela… En fin de compte, Théo est hyper triste et ses parents sont désemparés : ils ont tout essayé, mais les punitions et les sermons sont inutiles… Personne ne sait comment aider le petit bonhomme à se calmer.
Un matin, quelqu’un lance un journal par le trou du terrier. À l’intérieur du journal, une petite annonce éveille la curiosité : La magicienne des bois, thérapie créative pour enfants difficiles. Cette thérapie créative pourrait-elle aider Théo à retrouver la gaieté et la sérénité ? En tout cas, ça vaut la peine d’essayer !
Dans cet album, on assiste au quotidien d’un enfant catégorisé comme hyperactif, trop nerveux, trop remuant, impossible à canaliser à l’école comme à la maison. L’histoire se déroule en deux temps ; la description du mal-être de Théo (sa tristesse, le rejet dont il est victime à l’école, etc.) puis l’épisode thérapeutique qui lui permet de découvrir sa personnalité et de reprendre pied.
Les jolies illustrations sont réalisées en papier et en carton : les personnages et les éléments du décor sont découpés puis peints et/ou coloriés et disposés de manière à composer des saynètes. L’ensemble est vif et coloré. Grâce aux gros traits de crayon, aux formes simples, aux découpages volontairement imprécis, l’esthétique est résolument enfantine et plaira beaucoup aux jeunes lecteurs 3 à 7 ans.
Un album qui fait du bien, à mettre entre toutes les mains !